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Aussi n’hésite-t-il jamais à faire souffler un air international sur son établissement. Sachant compter sur l’appui de son équipe enseignante, il mise, entre autres, sur la carte des mobilités entrantes. À ses yeux, l’enrichissement est total : découverte d’autres pratiques, réflexion pédagogique qui dépasse de loin le cadre des langues, ouverture d’esprit, cohésion renforcée au sein de ses propres équipes, telle est la plus-value apportée par l’accueil d’enseignants étrangers. Claudia Mahn et Lena Schäfer, toutes deux arrivées d’Allemagne, en sont les derniers exemples.
La première, professeur de français et de musique, apporte sa vision de l’enseignement dans le cadre d’un séjour professionnel de quinze jours. Hébergée par Isabelle Couraye du Parc, professeur documentaliste, elle avoue avoir apprécié la qualité de l’accueil qui lui a été réservé. Un conseil pédagogique a été l’occasion d’échanger avec ses collègues français dès son arrivée, un second conseil au terme de la quinzaine leur a permis de tirer un bilan de ce séjour et de s’enrichir mutuellement. Ravie de cette expérience, elle compte échanger à son retour dans son établissement d’origine avec tous ses collègues lors d’une réunion exceptionnelle afin de créer un élan à l’international et éventuellement tisser des liens durables entre les deux établissements.
La seconde effectue une année de volontariat franco-allemand en établissement scolaire. Cette année lui permettra de découvrir de nouveaux horizons et réfléchir sur l’orientation qu’elle souhaite donner à sa carrière professionnelle. Enthousiaste et généreuse, elle déborde de projets qu’elle souhaite mener à terme sous l’œil bienveillant de sa tutrice. Tout a été mis en place pour l’intégrer rapidement : travail de préparation à son séjour dès le mois de juin avec sa tutrice, logement offert en compagnie de l’assistante britannique, accueil dans toutes les classes, et l’effet est visible. Rayonnante de joie, elle estime participer à la construction de l’Europe à sa petite échelle et ne regrette nullement avoir pris la décision de « s’exiler » pendant un an.
Tout cela pour la plus grande joie de Sébastien Frimont et de ses enseignants qui ont les pieds à Bernay mais la tête en Europe.
Mise à jour : janvier 2021